LOUIS CHEDID
Concerts - Le Mans
26/03/2021
20:30
Palais des Congrès et de la Culture
Cité Cénomane, rue d'Arcole
72000,
Le Mans
À partir de 26,00 €
Descriptif "LOUIS CHEDID"
ANNULATION
Nous avons le regret de vous informer qu’en raison de la crise sanitaire actuelle, le concert de LOUIS CHEDID initialement prévu le Vendredi 26 Mars 2021 à 20h30 au Palais des Congrès du Mans est ANNULÉ.
Nous vous invitons dès à présent à vous rapprocher de votre point de vente afin de vous faire communiquer les conditions de remboursement de vos places.
Merci d’avance pour votre compréhension et en espérant vous retrouver au plus vite.
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LOUIS CHEDID
Tout le monde l’aime, Louis. Les copains de sa génération (Hardy, Dutronc, Souchon, Voulzy), ceux de la suivante qui l’ont suivi dans l’aventure Le Soldat rose (Cabrel, Bénabar, Sanseverino, Albin de la Simone, Vanessa Paradis, Jeanne Cherhal et même Shirley et Dino), sa tribu Chedid (Matthieu alias –M-, Anna – Nach, Joseph, Emilie, réalisatrice de clips) et même désormais les milléniaux (Bon Entendeur, qui réinvente « Vive nous ») ou les étrangers (Joseph Mount de Metronomy le cite parmi ses inspirations).
Sa bonhommie, sa bonne humeur, son sourire rassurant, son côté oriental, nonchalant, cool, mais qui n’en pense pas moins, le coeur au bon endroit, ses chansons cinématographiques aux storyboards illustrés par des clips léchés et créatifs (« Hold Up », « La Belle », « Ainsi soit-il »), en font bien plus que le nounours préféré de la chanson française, un lanceur d’alerte (« Anne, ma sœur Anne », « Le cha-cha de l’insécurité », « Le gros blond »), vigie de l’évolution de la société (cf. Répondez-moi, son album méconnu de 1997).
Finalement, ce qui touche tant, chez Louis, c’est son humanité. Jamais mieux exprimée que dans Tout ce qu’on veut dans la vie, nouvel album où il propose de « Danser sur les décombres » et « Redevenir un être humain », mots d’ordre aussi salutaires que l’était son dernier grand succès, « On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime ».
Ça démarre rumba avec « Si j’avais su », histoire de rappeler que Louis Chédid a depuis toujours intégré la formule magique de la pop : des paroles tristes ou inquiètes sur des mélodies enlevées. Pour ses chansons lentes, il fait appel à ces descentes d’accords qu’il aime tant venues du George Harrison d’Abbey Road et de ses aventures suivantes avec Jeff Lynne et Tom Petty (« Ne m’oubliez pas », « Chasseur de papillons ») quand ce n’est pas à la bossa-nova langoureuse (« La fille sur le banc »).
C’est qu’on se trompe en l’imaginant simple héritier de Brassens, auteur-compositeur-interprète à guitare et à moustache. Louis Chedid fut l’un des tous premiers propriétaires – et utilisateurs – en France du synthétiseur/échantillonneur Fairlight (avec Jean-Michel Jarre et Daniel Balavoine), après déjà le Prophet 10 et la Linn Drum, bien utiles à ce compositeur de musiques de films, de mélodies pour Françoise Hardy et Alain Souchon, réalisateur du clip de « Y a pas de honte » pour Michel Berger.
Et le temps passant, sans tapage, ni fumigènes, mais bon goût, élégance, générosité et persévérance, il s’impose comme l’un des piliers de cette génération d’auteurs français qui, refusant la variété, ont ajouté la richesse musicale et la qualité sonore au style littéraire et poétique qui caractérise la chanson française.